Sinistre en cours
Aucun sinistre en cours
Malheureusement les assurances ne couvrent pas tout, et parfois, les coûts, pour obtenir une couverture plus grande, sont trop importants pour que les personnes puissent en bénéficier. C’est à la Ville que revient la responsabilité de déclarer au ministère de la Sécurité publique (MSP) la survenance d’un sinistre et ses conséquences sur les personnes, les entreprises, les bâtiments, les infrastructures et l’environnement.
Par la suite, c’est au MSP, via la Direction du rétablissement, de mettre en œuvre, avec le soutien de la Ville, les mesures issues du programme d’indemnisation et d’aide financière, lequel couvre actuellement les sinistres suivants :
- les inondations causées par des pluies diluviennes, des embâcles ou une fonte rapide de la neige qui occasionnent des débordements de cours d’eau;
- l’érosion de berges;
- la submersion;
- les glissements de terrain;
- les tremblements de terre.
Pour en apprendre davantage sur ce programme, consultez le site internet.
La Ville utilise plusieurs moyens pour rester en contact avec vous :
- L'infolettre (urgences, rétablissement)
- Facebook (statuts, captation en direct)
- Les médias locaux (journaux, radios)
Carte vigilance multialéas
La carte interactive de Vigilance multirisque est un produit développé par le ministère de la Sécurité publique (MSP) qui regroupe des avertissements et des signalements sur des phénomènes, d'origine naturelle pouvant avoir des conséquences sur la sécurité des citoyens, des biens et des services à la population.
Windy
Windy est un site internet et un outil extraordinaire pour visualiser les prévisions météo. Il y aussi une application mobile. Il s’agit de l’une des applications gratuites les plus évoluées en la matière, principalement utilisée par les amateurs de sports de plein air.
MétéoCan
Environnement et Changement climatique Canada a une application météo mobile. Consultez vos prévisions météo directement de la source officielle du Canada. Recevez des notifications d’alertes dans votre région, et dans vos endroits sauvegardés, où que vous soyez au Canada.
Guide des prévisions météorologiques publiques
Visitez ce site internet pour obtenir les informations du Guide des prévisions météorologiques d’Environnement Canada et mieux comprendre ce qui est pris en considération pour les bulletins de prévisions publiques.
Le site jeunesse du ministère de la Sécurité publique est un espace éducatif incontournable. Il permet d'informer et aider les enfants à se préparer à réagir aux situations d'urgence.
Ce document expose les principaux concepts et termes utilisés en sécurité civile. Il aborde tout particulièrement la notion de risque à la base de la conception moderne de la sécurité civile et définit les concepts de sinistre et de résilience.
Vous pouvez consulter la site de la Sécurité civile Québec.
L’Organisation multimunicipale de sécurité civile (OMSC) et sa structure entrent en scène lorsqu’il y a imminence ou survenance d’un sinistre. Il s’agit en fait d’une structure parallèle de l’Organisation municipale qui intègre aussi, le personnel et les ressources des municipalités de Pointe-Fortune et de Très-Saint-Rédempteur.
L’OMSC travaille dans l’optique où les ressources municipales sont organisées en « Missions » dont les contributions s’apparentent à celles habituellement offertes par les services municipaux qu’elles représentent. Cependant, leurs contributions lors d’un sinistre sont plus spécifiques pour justement fournir une assistance conséquente.
L’OMSC comporte deux importantes structures : le Centre de coordination des mesures d’urgence sur le site du sinistre (COUS) et le Centre de coordination municipal (CCM). Aux missions municipales, vont souvent se greffer celles de l’Organisation régionale de la sécurité civile (ORSC), en marge des 15 missions du cadre d’intervention du plan national de sécurité civile (PNSC).
D’autres ressources peuvent aussi être intégrées dans cette structure, notamment celles des Organismes bénévoles en sécurité civile, des organismes communautaires locaux/régionaux et des entreprises privées.
L’OMSC demeure sous l’égide des conseils municipaux, bien que les lois qui sont à la base de sa gouvernance confèrent d’importants pouvoirs aux coordonnateurs municipaux pour qu’ils orchestrent les efforts des missions selon l’ampleur du sinistre et de ses conséquences.
Pour ce faire, L’OMSC, via le COUS et le CCM respectent les concepts énoncés dans le cadre de coordination de site de sinistre au Québec. Il y a un niveau stratégique sous la coordination du coordonnateur municipal de la sécurité civile (ou son adjoint), et il y a un niveau opérationnel sous la coordination du coordonnateur de site de sinistre (ou son adjoint).
Toutes les décisions prises et toutes les actions mises en œuvre par l’OMSC reposent sur les énoncés du plan multimunicipal de sécurité civile (PMSC) et des plans particuliers d’intervention (PPI). Ces plans sont conçus selon un vaste cadre normatif qui se traduit dans la Politique municipale de sécurité civile.
Le concept présenté dans le Cadre de coordination de site de sinistre au Québec a pour objectif de guider les municipalités et les organisations concernées dans la mise en place d’un système permettant la coordination des interventions sur le ou les sites d’un sinistre afin d’assurer une réponse optimale, concertée et efficace.
Visitez le site Internet du ministère de la Sécurité publique du Québec.
C’est le lieu, qui n’est pas physiquement prévu dans les plans (PMSC et PPI), et où convergent toute l’information que les intervenants sur le terrain possèdent et celle qui leur est destinée pour qu’ils puissent coordonner entre eux (interopérabilité) leurs opérations, et ce, avec le soutien du coordonnateur de site de sinistre.
C’est ce dernier, qui est aussi désigné par résolution du conseil de chacune des municipalités concernées, qui gère ce centre et les services qu’il offre. Si un événement comporte plusieurs sites, un COUS est ouvert à chaque endroit, chacun sous la supervision d’un coordonnateur de site. S’il y a lieu, la municipalité pourra faire un regroupement par secteur. Tous les COUS relèvent de l’OMSC, et les coordonnateurs de sites supplémentaires sont désignés par le Coordonnateur municipal de sécurité civile.
Les intervenants d’urgence qui sont délégués au COUS par chaque organisation s’assurent de maintenir un lien direct (agent de liaison) avec leur poste de commandement (PC) sur le site ou, le cas échéant, leur centre de gestion. Lorsqu’un COUS est mis sur pied, un conseiller en sécurité civile du MSP peut y être délégué pour soutenir la municipalité dans le déploiement des mesures d’urgence et d’assurer la transmission de l’information et des besoins des intervenants sur le terrain vers l’ORSC.
La gouvernance dans le COUS est très similaire à celle du CCM, mais les activités sont davantage opérationnelles que stratégiques. Le coordonnateur municipal de la sécurité civile et le coordonnateur de site de sinistre doivent travailler en synergie et de manière concertée. Ils ont chacun d’importantes responsabilités et doivent contribuer dans les quatre dimensions de la sécurité civile.
C’est le centre névralgique et stratégique où sont organisées les rencontres (cycles) de coordination entre les principaux membres de l’OMSC et de l’ORSC pour s’assurer que la prestation des secours et le soutien aux efforts du COUS sont bien alignés sur l’ampleur du sinistre et de ses conséquences sur les personnes, les biens et l’environnement.
Le CCM est physiquement intégré dans la caserne du Service de sécurité incendie de Rigaud. En fait, il s’agit de la salle de formation, laquelle a été conçue dans l’optique de la gestion des mesures d’urgence. Pourquoi à la caserne ? Parce que ce bâtiment répond aux normes de construction d’un « Bâtiment de protection civile », et que cela signifie qu’il doit pouvoir résister aux charges induites par les aléas comme les vents violents, mais aussi les séismes.
Bien évidemment, la caserne est aussi équipée d’une génératrice dont la capacité permet de faire fonctionner tous les systèmes du bâtiment, à 100 %, 24 h/24 h. Voilà pourquoi on réfère souvent le CCM à un « bunker » bien que, dans les faits, cela n’a rien à voir avec l’image forte d’un abri souterrain construit pour résister à une attaque nucléaire. Lorsque le CCM est en fonction, ce n’est qu’un certain nombre de personnes qui y sont admises et le contrôle des accès y est très strict.
Dans le cas très peu probable où la caserne serait affectée au point de rendre ses installations non fonctionnelles, c’est l’hôtel de ville qui sera utilisé. Rappelons que les infrastructures et les systèmes de l’hôtel de ville, ont été rehaussés, certes pas autant qu’un bâtiment de protection civile, mais suffisamment pour agir en redondance.
C’est l’endroit névralgique désigné dans les plans (PMSC et PPI) où sont dirigées les personnes sinistrées et évacuées pour y recevoir certains services. Des centres complémentaires et alternatifs sont aussi définis dans lesdits plans, car les bâtiments concernés ne sont pas des bâtiments de protection civile.
Les services qui sont offerts peuvent varier selon la nature, l’ampleur et les conséquences du sinistre, mais sont principalement les suivants :
- accueil, inscription information et évaluation des besoins;
- hébergement (qui sera dans un autre lieu) et alimentation d’urgence;
- habillement et services personnels généraux initiaux, car les services complémentaires peuvent être offerts au centre d’hébergement d’urgence (CHU)
- référence à d’autres organismes du réseau de la santé ou communautaires.
Le CAS est aussi responsable d’informer en continu le COUS et le CCM et de faire des bilans périodiques, car le soutien aux personnes sinistrées et évacuées représente un axe critique des mesures d’urgence. D’autres services peuvent être offerts, et ce, toujours selon l’évaluation des besoins et les conséquences du sinistre.
Ce lieu est très fréquemment complémentaire au CAS. On peut même affirmer qu’il s’agit d’une extension des services, car une fois qu’une personne sinistrée/évacuée est hébergée, la complémentarité et le renouvellement des services s’effectueront au CHU, laissant au CAS les personnes sinistrées/évacuées qui ont été en mesure de se relocaliser.
Des centres complémentaires et alternatifs sont aussi définis dans les plans (PMSC et PPI), car les bâtiments concernés ne sont pas des bâtiments de protection civile. Aussi, des CHU peuvent être destinés aux intervenants d’urgence, aux familles des intervenants d’urgence ou à des personnes ayant des besoins particuliers. Les animaux de compagnie ne sont pas admis dans un CHU, à l’exception des chiens-guides et des chiens de services.
Conformément aux dispositions du paragraphe 2° de l’article 181 du Décret 403-2019 - Concernant l’établissement du Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents, une municipalité peut se voir accorder une aide égale aux frais raisonnables déboursés pour l’établissement et l’opération d’un centre d’hébergement et la remise en état des lieux. Ces dispositions excluent le recours à des chambres d’hôtel/motel comme cela fut le cas lors des inondations historiques de 2017 et 2019.