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Ville de Rigaud (Québec), le dimanche 21 juillet 2024 – C’est le samedi 20 juillet 2024, à l’occasion du début officiel des vacances de la construction (21 juillet au 3 août), de la Semaine nationale de prévention de la noyade (21 au 27 juillet) mais également en raison du récent accident nautique survenu sur la rivière des Outaouais le samedi 13 juillet où les pompiers de Rigaud ont dû intervenir, que des représentants de la Ville de Rigaud notamment Marie-Claude Frigault, la mairesse, Archie Martin, le conseiller du district no. 2, Claudia Bissonnette du Service des loisirs et Geneviève Hamel de la division des communications, ont distribué des feuillets de sensibilisation aux utilisateurs de la rampe de mise à l’eau du parc de la Pointe-Séguin accompagnés par Patrick Michaud du Service de sécurité incendie, l’agent Ludovic Bertrand de la Sûreté du Québec, et Benjamin Lalonde, de la division des travaux publics.
Rampe de mise à l’eau : gratuité et savoir-vivre font meilleur ménage
Il est important de souligner qu’à ce jour, et contrairement à de nombreuses municipalités du Québec, la Ville de Rigaud ni ne limite ni ne restreint l’accès à sa rampe de mise à l’eau. Ainsi, tout plaisancier confondu a accès à la rampe et ce, sans frais, une gracieuseté des contribuables de Rigaud qui assument la facture pour son entretien, l’entretien du parc, des équipements, des quais, des stationnements, de la mise à l’eau et de l’entreposage des quais, de l’affichage et de la signalisation, de plus en plus nécessaire en raison des comportements de certains plaisanciers qui ne sont pas toujours exemplaires.
Il incombe donc de rappeler à tous les usagers que la gratuité est un privilège et non un droit et que ce droit peut leur être retiré à tout moment si les règles de savoir-vivre ne sont pas respectées, une des raisons pour lesquelles les municipalités finissent par restreindre l’accès.
Rappelons que chaque année, au-delà des assauts de dame nature (crues printanières, crues soudaines en raison de la gestion des réservoirs en amont de la rivière, pluies diluviennes, précipitations soutenues, et vagues causées par le vent), les résidents du quartier voient leur milieu de vie pris d’assaut par les plaisanciers, le bruit, les cris, la musique forte, les vrombissements des moteurs qui partent et arrivent à toute vitesse et créent des vagues qui endommagent les quais municipaux et privés, les embarcations amarrées, les murets mais également les berges et les frayères de poissons.
Ainsi, la Ville en a profité samedi pour rappeler aux plaisanciers l’importance :
- De préparer et de fermer leur embarcation dans l’allée centrale du stationnement et non sur la voie publique ou dans l’allée de la descente
- De laisser le temps et l’espace à chaque plaisancier d’entrer et de sortir son embarcation (et de respecter l’ordre d’arrivée et de sortie)
- De stationner les véhicules et les remorques dans les endroits prévus à cet effet (et non sur la voie publique où il est interdit de stationner)
- De maximiser les espaces de stationnement au bénéfice de tous
- D’être courtois et patient
- De ne pas crier ou faire de bruit
- De ne pas courir ou jouer sur les quais, réservés à l’amarrage
- De ne pas pêcher sur les quais pour ne pas nuire aux hélices des bateaux à moteur (les leurres (Rapala) perdus à proximité du quai peuvent crever les pneus et causer des blessures aux pieds)
- De vérifier les angles morts à la sortie pour ne pas entrer en collision avec les autres véhicules qui habitent et circulent dans le quartier.
Au total, ce sont un peu plus d’une quarantaine de plaisanciers qui ont reçu des avis de courtoisie en personne ou sur leur véhicule en début d’avant-midi et en fin d’après-midi. Les plaisanciers rencontrés, venant aussi loin que de Saint-Constant, Laval, et Valleyfield, ont très bien accueilli la campagne et se sont dits favorables à relayer le message de la Ville pour continuer de profiter de ce privilège. Certains résidents en ont même profité pour partager des suggestions et décrire d’autres problématiques qui, une fois corrigées, pourraient améliorer la fluidité dans le secteur. La Ville en a pris bonne note !
Navigation, consommation et noyade
Lors de la campagne qui s’est déroulée en partie l’avant-midi et en après-midi, les intervenants ont également profité de l’occasion pour sensibiliser les gens aux dangers de consommer en naviguant et de la noyade en cette semaine de prévention nationale en distribuant des feuillets de Transport Canada et MADD (les mères contre l’alcool au volant) qui rappellent les conséquences graves, voire mortelles, de naviguer avec les facultés affaiblies, un feuillet énumérant les messages vitaux du Conseil canadien de la sécurité nautique (CCSN) concernant sécurité nautique et un rapport de la Société de sauvetage sur les facteurs de risque les plus susceptibles de causer une noyade, notamment le non port du gilet de sauvetage, la consommation d’alcool, l’absence de supervision (être seul), la fatigue et le fait de ne pas savoir nager. Dans 67 % des cas, la noyade se produit dans une rivière, un lac ou un étang. Plus d’hommes se noient (78 %) et 66 % des noyades se produisent entre mai et septembre.